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Chapitre 1: «Tout n'arrive jamais comme on l'entend».

 
 
En ce samedi, mon nom figurait dans la tête de centaines de personnes. Il circulait d'oreille en oreille et volait parmi les affiches collées sur les murs des plus longs corridors de mon collège, Tong high school. Les élèves parlaient de moi comme si j'étais le centre d'attention. Pourtant, avant aujourd'hui, aucuns d'entres eux connaissaient mon visage. Et oui, je venais maintenant de m'introduire dans le merveilleux monde de l'Angleterre. Pour les autres, je venais d'une autre planète. Après tout, Québec, ce n'est pas Pluton! Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas la peau verte et les antennes classiques. J'ai le teint légèrement bronzé et les cheveux bruns, bouclés, un peu comme une coiffeuse pas coiffée. Mes yeux verts n'agissent sur moi que pour le charme, à qui je dois les nombreux hommes qui me courtisent. Bref, ma vie est tout à fait normale, et je n'en demande pas plus. Du moins, depuis que j'ai atterris dans ce nouveau coin de pays, j'ai pris une certaine routine, une habitude.
 
Je circulais, sous les regards intrigués de mes collègues, en direction de mon bureau du cours de biologie. C'était le premier. Cela ne faisait pas plus de 4 jours que je vivais au sein de ce collège et, déjà, je m'y sentais emprisonnée. Les autres avaient pris leurs cahiers et s'apprêtaient à écrire les paroles du professeur. D'autres bourraient leur crayon de mines de plomb. Moi, j'hésitais encore sur la couleur de mon cahier canada pour cette matière.
 
Le choix est dur, beautée? S'exprima fièrement mon voisin de droite.
 
Je rougis, toujours fixée sur mon cartable. C'était à peine si je pouvais respirer. Ma gorge enflée de honte hurlait dans tout mon corps.
 
Prends le bleu, poupée, ça ira avec la couleur de ta minijupe! Pas vrai, Anthony? Hurla son copain, assis juste derrière.
 
Quelques étouffements de rire parvenus à mon oreille me tracassaient. Je me doutais bien que c'était une mauvaise idée de mettre cette minijupe pour l'une de mes premières journées.
 
Arrête, Mathieu. Je la trouve plutôt jolie moi, la nouvelle, avec sa minijupe!
 
Je tournai la tête et regarda le jeune homme qui fit la remarque, intriguée. Son look lui donnait un air mystérieux, que je trouvais, ma foi, très séduisant.
 
Ne me regarde pas comme ça, je suis sérieux. Ça te donne des putains de belles fesses!  
 
J'esquissai quand même un sourire, ravie de voir que dans ses yeux légèrement bridés, il était sincère. Ses cheveux étaient placés avec un peu de gel et ça lui donnait un air joueur, tout comme son rire. Je me mis à écrire les notes du professeur tandis que les trois hommes qui m'entouraient n'écoutaient pas du tout.
 
Griffonnant sur un coin de mon bureau, j'étais lunatique. Le reste du cours se déroula comme je l'avais imaginé; long et ennuyeux. Dire que je devais encore rester deux ans assise sur les inconfortables chaises en bois du collège. La cloche venait de sonner et je me dirigeai vers la sortie. En traversant le cadre de la porte, une jeune femme blonde me bouscula fermement. Je perdis l'équilibre et trébucha. Des gens riaient, d'autres avaient l'air choqués. Ma tête tournait, j'étais déboussolée. En levant les yeux et une grande main foncée s'offrait à moi. Je la pris et l'utilisa pour me relever. Cette main appartenait au joli garçon au teint balzané qui m'avait complimentée, un peu plus tôt ce matin. Il me glissa un sourire et se retourna, rattrapant rapidement la fille qui m'avait bousculée. De loin, j'entendais leur rude conversation :
 
Tu aurais pu faire attention, Demmy!
 
De quoi parles-tu? Je ne l'ai pas touché!
 
Ouais... En plus, tu me mens en pleine figure!
 
Écoute, si cette petite garce te regarde encore avec ces yeux, elle aura affaire à mon caractère!
 
Voilà de ce dont je te parlais! Tu es tellement prétentieuse!
 
Je m'en fiche, si tu ne l'accepte pas, c'est ton problème, il va falloir que tu t'y fasses!
 
Je ne me soumettrai certainement pas à tous tes petits caprices, mademoiselle!
 
Et bien fiche le camp et va voir ailleurs, Zayn! Et, à ce que je vois, tu es très bien parti.
 
Elle jeta un terrible regard sur moi avant de continuer son chemin vers les casiers. Zayn essaya de lui agripper le bras, mais sans succès. Je marchai donc vers lui, inquiète.
 
Oh mon dieu je suis désolé! Je...
 
Non... Ça va aller. C'est de sa faute, elle n'avait pas à te faire ça.
 
Écoute moi bien, vous êtes ensemble, n'est-ce pas?
 
Il fit un léger signe d'affirmation, tête baissée.
 
Alors retourne la voir, et dis-lui que tu es désolé. Dépêche-toi, elle tourne le coin!
 
Incertain, il hésita, me regarda dans les yeux, me prit la joue et chuchota un doux «Tu es une fille formidable» avant de rattraper la jeune femme. En le regardant s'éloigner, je me posais nombre de questions sur ce couple assez spécial. Comment pouvait-il rester avec une fille aussi «prétentieuse», comme il dit?
 
|Le lendemain|


À la cafétéria, les décibels étaient à leur maximum. On s'entendait à peine parler. Dans le collège, les gens s'asseyaient un peu comme dans un parlement. Les plus populaires protégeaient leur territoire, et les moins populaires prenaient place aux tables les plus éloignées. Moi, je n'avais pas vraiment de place. Je dirais plutôt que j'avais une sorte d'espace réservé aux «nouveaux». Ils étaient tous debout et mangeaient, en silence, écoutant les bruits environnants. Tandis que je me joignais à eux, je sentis un souffle chaud dans mon dos.
 
Bonjour, jolie créature.
 
Je sursautai et me retourna. Zayn me faisait face.
 
Oh, bonjour! Tu n'es pas avec les garçons?
 
Justement, je voulais que tu viennes avec nous!
 
Et bien je pourrais, mais, ta copine...?
 
Ne t'inquiète pas pour elle, elle n'est pas à l'école aujourd'hui.
 
Oh... D'accord! Mais je suis un peu gênée...
 
Oh arrête, je sais que tu n'es pas une fille gênée! Commence par me dire ton nom et viens manger avec nous!
 
Moi? C'est Camille.
 
Enchanté chérie, moi c'est Zayn! Maintenant, suis moi!
 
Et il m'accompagna jusqu'à une table assez peuplée d'hommes à la carrure robuste. Quelques filles parsemaient le lot. Je rougis brusquement quand Zayn me présenta aux autres. On passa tout le midi à discuter, tout le monde avait l'air à m'accepter. Ce midi était plutôt bien, je commençais à m'amuser. Dès que la cloche fût sonnée, je me précipitai à mon cours. Zayn me retenu quelques secondes :
 
J'suis content de t'avoir connu Camille, tu es une fille géniale.
 
Oh tu es un garçon génial aussi, Zayn!
 
J'aimerais que tu viennes manger avec nous une autre fois, je crois que tout le monde a apprécié!
 
J'acceptai, heureuse. Je rentrai dans ma classe, en recevant un petit clin d'½il de la part de ce mystérieux garçon.


|Une semaine plus tard|
 
Maintenant, c'était devenu une habitude, je dinai avec Zayn et ses amis. Ils avaient l'air à m'apprécier. Je m'étais même fait invité à la plage ce soir, en leur compagnie. Les cours étaient longs, j'étais impatiente de les voir torse nu, courir sur la plage, en cette chaleur et cette belle température. Ces gars là avaient un tempérament joueur, j'avais l'impression que j'allais bien m'amuser. Zayn n'avait pas vu Demmy depuis qu'ils s'avaient parlés, parce qu'elle lui répétait constamment par téléphone qu'elle était malade. La vérité, que j'avais entendu de ses meilleures amies, c'était qu'elle ne savait comment dire qu'elle ne l'aimait plus. Pauvre Zayn, il n'avait rien à se reprocher. C'était le caractère de Demmy qui les a séparés. Malgré tout, je me sentais mentalement prête à soutenir Zayn dans sa rupture. Du moins, dès qu'elle lui dira. Pour l'instant, j'étais assise dans la salle de spectacle de l'école. Le cours de chimie d'aujourd'hui était annulé pour assister à une prestation de quelques élèves courageux qui voulaient monter sur scène. Les rideaux s'ouvrirent et le premier petit groupe se présenta. La musique était bonne, je m'étonnais du talent que les élèves de l'école possédaient. Après quelques groupes, toutes les lumières s'allumèrent et je vis un jeune pakistanais qui se prés... Mais, c'était Zayn!
 
Bonjour les jeunes! Il est très nerveux cet après-midi, mais nous voulions absolument vous présenter ses talents de chanteur, car il participera bientôt à l'émission anglaise X-Factor, voici Zayn Jawaad Malik!
 
Décidément, j'en savais peu sur cet homme. Mais j'étais stressée pour lui, de le savoir devant tant de gens.
 
Il chantait la première fois sur scène. C'était «Let me love you», une chanson que j'ai souvent écoutée à répétition durant mon enfance. Après sa fantastique prestation, je me levai et l'applaudis. Il chantait si bien! Son talent caché me rendait hystérique. Tout le monde me suivirent et se levèrent à leur tour. Il sortit de scène et je me précipitai vers l'arrière-scène, en compagnie de Mathieu. Je sautai dans ses bras, folle de joie.
 
Zayn! Tu ne m'avais jamais dit que tu chantais! Tu étais fantastique!
 
Merci Camille! J'étais très stressé...
 
Arrête, tu étais génial! Et tu passeras à la télé? Tu as passé les auditions pour X-Factor?
 
Oui, et j'ai été accepté. Mais mes parents détestent passer à la télévision. Et je veux que ce soit toi qui viennes avec moi.
 
Pourquoi moi? Et Demmy?
 
Son visage changea vite d'émotions. Il l'avait surement apprit ce matin. Ses yeux se remplirent d'eau, il prit un grand souffle et me regarda dans les yeux. Je ne pus m'empêcher de le prendre dans mes bras.
 
C'est fini, elle et moi.
 
Je suis désolé mon chou...
 
La plage, ce soir, tu viens toujours? Ça va me changer les idées...
 
Oui, je viendrai, je te le promets.


|À la plage, loin de la ville de Bradford|
 
Arrivés à la plage, les garçons ont tous courus vers la mer, enlevant leur chandail en cours de route. Le paysage était à couper le souffle. J'étais accompagnée de la copine à Anthony, Sophia, et celle de Mathieu, Ariane. On s'installa dans le doux sable qui longeait la côte. On observait les hommes se baigner, tandis qu'on sortait notre crème solaire.
 
Antho! Viendrais-tu me crémer s'il-te-plait?
 
J'arrive chérie!
 
J'imagine que tu m'attends aussi, ma douce?
 
Oui oui!
 
Les deux hommes sortirent de l'eau, s'essuyèrent les mains et étalèrent des la crème dans le dos de leur dulcinée. Zayn, encore trempé, s'approcha de moi.
 
Tu n'as pas peur du Soleil, toi! Tu veux que je t'en mette?
 
Si tu veux, ça me protègera un peu!
 
Il empoigna rapidement la crème solaire, de peur que je ne change d'idée avant qu'il agisse. Il était mignon, cet homme!
 
Allez, couche-toi sur le ventre, bébé.
 
J'eu droit à un massage suprême. Le bain de soleil fût tout aussi bon, on avait l'impression d'avoir prit un petit teint foncé. Les deux copines des garçons allèrent par la suite faire un tour dans l'eau rafraichissante. Moi, je préférais rester sur le sable. Zayn, qui était assis près de moi, il avait l'air à réfléchir. Le soleil plongeait dans son regard brillant. Quelques minutes passèrent et il tourna légèrement la tête, me fixant.
 
Crois-tu que je pourrai m'en sortir? Je veux dire, sans Demmy?
 
Bien sûr que oui, Zayn. L'aventure qui t'attend à X-Factor promet d'être extraordinaire. Démontre-lui que tu es capable de vivre ta vie sans qu'elle te contrôle.
 
Je me suis toujours demandé si, un jour, j'allais avoir des enfants. Ma mère me répondait que la femme que je trouverai devra être en accord avec ce choix, car un enfant, ça se fait à deux. Demmy, elle, me répondait qu'elle n'en aurait jamais, parce que son enfance a été trop difficile...
 
Et à moi de te répondre que peut importe ce que les gens te diront, ce ne sera certainement pas le passé ou les autres qui décideront à ta place. Tu as le dernier mot, il ne reste qu'à l'employer adéquatement...
 
Il soupira et regarda encore une fois le soleil. Il fronça légèrement les sourcils, à cause des forts rayons.
 
Me laisseras-tu dire ce dernier mot, toi?
 
J'eus un sourire discret.
 
Si tu réussis à passer l'étape 1 de X-Factor, peut-être auras-tu droit à un dernier mot de ma part!
 
Il éclata de rire. Ses yeux démontraient son impatience.
 
Dans ce cas, je suis impatient de devenir un chanteur populaire! Malgré que ce ne soit impossible.
 
Rien n'est impossible, Zayn.
 
Il se leva et me prit dans ses bras. Je ne touchais plus le sable. Il me regarda, joueur. Zayn couru vers la mer et me plongea dans l'eau. Elle était tiède, réconfortante. Il m'éclaboussa, et je fis de même. Sourire aux lèvres, on riait en ch½ur.
 
Après quelques temps, nous six étaient étendus sur nos serviettes, relaxant. Cependant, avec un regard taquin, Anthony jeta une poignée de sable sur le dos à Zayn. Il leva la tête, sourcils froncés. Anthony se retenait pour rire. Calmement, Zayn fit comme si rien ne s'était passé et déposa sa tête sur la serviette. Mais il n'abandonna pas de sitôt. Il se releva et sauta sur Anthony en riant. Ils se mirent à se battre amicalement, et Mathieu se joignit à eux. Zayn finit enterré dans le sable chaud. Moi, Ariane et Sophia riaient.
 
Le soleil commençait à se coucher, il se faisait tard. En pliant les serviettes, Mathieu brisa le silence qui avait gagné sur nos sourires à cause de la fatigue.
 
Ce soir, je fais un party à la maison, qui vient?
 
Moi je viens!
 
Nous aussi!
 
Et toi, Camille?
 
Je ne suis pas habillée pour aller à un party...
 
Ce n'est pas grave! Écoute, on passe chez vous, tu te changes et on part, ça te va?
 
J'embarque!
 
Sur ces mots, Zayn et moi quittâmes la plage en direction de mon appartement. Je conduisais, car il n'avait pas encore son permis de conduire.
 
En arrivant sur le seuil de la porte, je sortis ma clé.
 
Je t'attends ici. Dit Zayn, sortant un briquet de sa poche droite.
 
Qu'est-ce que c'est que ça?
 
Un briquet, ma chère! Je t'apprends sûrement quelque chose!
 
Il me sourit.
 
Depuis quand fumes-tu?
 
Depuis trop longtemps! D'ailleurs, ça fait aussi longtemps que j'en ai pris une...
 
Alors ça attendra, minou. Je lui pris son paquet de cigarettes et le glissa dans ma poche. Il fait frisquet dehors, je ne veux pas que tu prennes froid. Allez, entres!
 
Il soupira, en désaccord avec mon avis et mon commandement. Il fit tout de même mine d'appréhender. Il referma la porte derrière lui et analysa la pièce du regard.
 
Ôtes tes souliers et assieds-toi, ne te gêne pas!
 
Il me jeta un coup d'½il, ricana et enleva ses souliers. Le beau brun prit soin de faire le tour de  l'appartement dans lequel j'habitais. Certes, il était petit, mais suffisant. J'entrai dans ma chambre et pris place sur mon lit. Je regardai ma garde-robe, ne sachant quoi me mettre.
 
Tu veux que je t'aide, poupée? S'interrogea-t-il, me regardant à travers le cadre de la porte.
 
Si tu veux, mais je n'ai rien de chic.
 
Je ne veux pas que tu t'habilles chic, je veux que tu sois décontractée.
 
Il avança dans ma chambre et jeta un rapide coup d'½il à ma garde-robe. Il sortit une petite robe courte, noire, munie de trois lignes blanches au milieu. Cette robe me fit sourire.
 
Qu'est-ce qu'il y a? Tu ne l'aimes pas?
 
Au contraire, je l'adore! Tu as du goût, jeune homme!
 
Et bien, c'était celle-là, ou bien... Il décrocha un autre morceau de la garde-robe, ce petit ensemble.
 
Il tenait un petit kit en soie rouge que je n'avais encore jamais mis. Comment avait-il fait pour trouver ce morceau au travers de tous les autres? Sacré pakistanais.
 
Si c'étais moi qui choisirai, j'aurais définitivement pris celui-là. Il désigna l'habit de soie. Son visage taquin me fit rire.
 
Sers-ça! Ce n'est pas pour les yeux de jeunes garçons comme toi!
 
Ahah, je ne te croyais pas aussi coquine, Camille!                                            
 
Il me fit un rapide clin d'½il et cacha la lingerie derrière son dos, de manière à ce que je ne puisse l'atteindre.
 
Arrête, donne-moi le, je le mets seulement que devant les gentils garçons.
 
Il me le donna rapidement. Son regard joueur me revenait de nouveau.
 
Je suis un bon garçon, moi, tu sais. Dit-il, sur un ton d'assurance.
 
Bien sûr que je le sais. C'est entre autre pour cette raison que tu va sortir de ma chambre et me laisser me changer tranquille. Allez, oust!                                                   
 
Je le poussai doucement hors de ma chambre, tandis qu'il tournait la tête derrière lui, essayant désespérément de me voir mettre le kit rouge. Je claquai la porte et sortis un petit rire, qui se fit entendre de l'autre côté de celle-ci.
 
T'es pas drôle, miss Giard! Dépêches-toi, sinon j'ouvres la porte!
 
Ces paroles firent accélérer la vitesse à laquelle je me changeais. En sortant de la pièce, Zayn, bras croisés, me relooka, déçu de ne pas m'avoir convaincue de porter ce fichu vêtement en soie. Il était tout de même fier de m'avoir fait mettre la jolie robe que j'avais. Et on parti pour la fête, laissant quelques taquineries sortir de nos bouches entrebâillées.
 
|La maison de Mathieu|
 
Aussitôt que Zayn ouvrit la porte, l'ambiance nous fit frissonner. Nos c½urs se mirent à battre au son de la forte musique. Les gens s'entassaient dans la maison de Mathieu, ils se piétinaient. Ils parlaient fort. Nous hésitâmes à renter, mais un garçon passa devant la porte et nous sourit, Je lui retournai le sourire tandis que je poussai légèrement Zayn à l'intérieur. Il mit le pied dans l'entrée, me regarda et se mit à rire.
 
Je crois qu'on va bien s'amuser!
 
Allez va, je sens que ça sera long avant de trouver Mathieu!
 
Il renchérit. Après avoir enlevés nos souliers, nous commençâmes à se frayer un chemin vers la cuisine. Je suivais Zayn, agrippée à son chandail gris foncé à manches longues. Ça me rassurait de savoir qu'il était présent, m'aventurer seule ici aurait été un désastre.
 
En contournant la table du salon, nous fussent bousculés vers l'arrière. Zayn reprit son équilibre et tapota l'épaule de l'homme qui nous avait fait chavirer. Il était saoul, il puait l'alcool. Mon ami ne lui lança qu'un seul regard, et cela aura suffit à rendre l'homme mal à l'aise. Qu'il était protecteur, ce pakistanais! Il me prit la main et m'entraîna de nouveau dans la foule.
 
Nous atteignîmes enfin la cuisine. Mathieu, entouré de verres et de personnes, servait des boissons à tout le monde.
 
Salut!  Vous en avez mis du temps! Où étiez-vous passés?
 
Pris dans l'embouteillage d'invités! Dit-il, pointant les gens derrière nous.
 
Il y a du monde heh? C'est comme ça chez nous, tout le monde est invité!
 
Il versait environ une once de rhum dans chaque verre qui se présentait. Ariane arriva derrière lui, balai et porte-poussière à la main.
 
Il y en a un qui a fait tomber un vase dans le salon, mon Amour.
 
Ce n'est pas grave, on en achètera un autre! Chérie, irais-tu monter le son sur le système de son s'il te plait?
 
Elle fit un signe de tête et nous envoya la main, sourire aux lèvres. Ensuite, elle se dirigea vers le système de son. Les deux hommes continuaient à bavarder.
 
Bon je vous laisse, je n'en peux plus de cette chaleur, je vais faire un tour dehors. Dis-je, secouée par l'ample population.
 
À tantôt bébé, me chuchota-t-il en glissant ses doigts aux miens. Tu me promets que je vais le voir sur toi, un jour, cet ensemble?
 
Bois pas trop, je ne veux pas que tu te rendes malade. Fis-je, sans répondre à sa question. À plus tard les garçons!
 
Zayn resta surprit de ma réponse. Il me fit malgré tout un petit sourire enthousiaste. Je tournai les talons et alla vers le balcon, dans la direction que Mathieu m'avait indiqué.
 
Sur le balcon, j'admirais le large jardin qui parsemait une partie du vaste terrain de la maison. Il en avait de la chance, Mathieu, d'être un enfant de riche! Il voyait la vie comme un cadeau, simple et amusant. Malgré que d'avoir tout ce que l'on veut doit comporter des inconvénients. À sa place, avoir autant de gens dans ma baraque me rendrais folle. Même le balcon était remplit à ras bords. À mes côtés, un homme de taille moyenne, cheveux blondins, se fit une place.
 
Hey, tu n'es pas drôle, Raphaël! Si tu me passe par-dessus bord, je t'emmène avec moi! Avertissait-il au grand et robuste homme qui était derrière lui.
 
Décidément, il était saoul. Il parlait avec une voix assez grave et ne savait plus du tout de quoi il parlait. Dès qu'il m'aperçu, il me fixa dans les yeux et rougit aussitôt.
 
Heh, je ne savais pas qu'il y avait des jolies femmes ici! Il se frotta les yeux. Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel? Je rêve ou je ne suis pas chez nous? S'adressant à moi : Dieu merci, tu n'a rien à boire. Je ne veux surtout pas que tu finisses comme moi! En se pointant lui-même. Enfin, je dis ça comme si j'étais très vieux mais ce n'est pas le cas. Je suis plutôt jeune et beau gosse, tu ne trouves pas?
 
Ahah, sincèrement? Tu es mignon!
 
Surprit, il affirma :
 
Ah, tu es charmante, toi! Je reviens, je vais te chercher quelque chose à boire! Il ne se rappelait pas du tout de ce qu'il m'avait dit quelques secondes auparavant.
 
Oh non merci, je n'ai pas soif...
 
J'insiste, chérie!
 
D'accord...! Non-alcoolisé, tu serais adorable!
 
Voyons voir si je me rends à la cuisine...
 
Il partit directement dans la maison. Il perdit l'équilibre en chemin, mais quelques hommes le rattrapèrent. Il riait. Je me suis dis qu'il n'allait sûrement pas revenir avec mon verre intact, donc j'abandonnais l'idée de boire. J'essayais de respirer à fond l'air, car les gens dégageaient assez de chaleur pour que je me sente coincée. Après un certain temps, j'entendis quelqu'un crier au loin.
 
J'ai ton... J'ai ton verre!
 
Je me tournai, et le blondinet me tendait un petit verre en vitre remplit de liquide rouge, qui semblait être un jus de fruits.
 
C'est le spécial du chef! Jus de baies spécialement importé du distributeur, le réfrigérateur, et prêt à boire par le consommateur, c'est-à-dire toi, et qui pourrait facilement être accompagné d'un quartier d'orange frais ou d'une cerise bien rouge... Pas toi qui es accompagnée, je veux dire le jus! Ça pourrait bien être des bananes aussi, parce que c'est bon des bananes! Et aussi quelques pommes, coupées en dés, comme dans une salade de fruits... Et aussi...
 
Ok, ça suffit. Lui dit Mathieu, sortit de nulle part. Il lui tapota l'épaule et lui dit, d'un ton interrogateur : Tu as faim mec?
 
Le beau blond souffla un «Oui...», désespéré. Il se mit ensuite à pleurer à grosse larmes. L'alcool n'avait pas vraiment d'avantages sur lui, à vrai dire. Je le rassurai et l'escorta à la cuisine avec l'aide de Mathieu.
 
À partir de la cuisine, on pouvait vaguement distinguer les nombreuses femmes qui entouraient Zayn, sur le divan. Cet homme ne pouvait s'empêcher d'avoir des femmes avec lui.
 
Ma-Mathieu? Qu'as-tu donné à Zayn?
 
Oh, ne t'inquiètes pas, il est toujours comme ça dans les partys! Mais ça m'étonne, il a fumé plus que d'habitude...
 
Quoi?
 
Je te le jure! Je l'ai vu sortir avec les trois filles qu'il a autour de lui, tantôt. En vingt minutes, les trois avaient passés un paquet complet! Mais il faut dire que Demmy l'a laissé, il ne sait plus se contrôler et perd ses moyens. Je le connais bien, et à ce que je peux observer, tu compte vraiment à ses yeux, tu es peut-être la seule personne à pouvoir le sortir de sa «dépression»!
 
C'est sûr que je ne l'abandonnerai pas dans cette épreuve, mais disons que quand il a de l'alcool dans le sang, je ne peux rien faire! Dis-je en jetant un coup d'½il au jeune pakistanais.
 
Ouais et bien, pour l'instant, il essaie de se pardonner lui-même, rien ne pourra l'arrêter. C'est pour le nombre de cigarettes qu'il est à surveiller.
 
Tu peux compter sur moi, je resterai dans la maison!
 
Super! Je t'adore, miss!
 
Préoccupé, il fit demi-tour et servit quelques en-cas aux gens qui quémandaient de la nourriture. J'allai faire un tour au sous-sol, intriguée.
 
En descendant, plusieurs rires d'hommes parvenus à mes oreilles. Une dizaine entourait une grande table en bois. L'un d'entre eux me siffla. Tous les autres me regardèrent.
 
Une autre invitée pour jouer? S'écria l'un.
 
Et bien moi je joue si elle s'amène! Répliqua l'autre.
 
Allez viens, on va rire!
 
Je jetai un ½il sur le jeu qui prenait place sur la table. 18 verres étaient mis à la manière d'un jeu de quille, 9 de chaque côté. Chaque joueur disposait d'une balle de ping-pong, qu'il devait jeter, en faisant un rebond sur la table, dans un des verres de l'adversaire. Celui-ci devait donc boire tout le verre, d'un seul coup. J'y avais déjà joué. Mais je décidai de ne rien dire.
 
Ça semble être amusant. On essaie?
 
Les gars étaient ravis. Ils acclamèrent un homme assez musclé, qui faisait quatre fois la largeur de mes épaules. Je faisais une tête d'intimidée, et les garçons me regardaient, sourire fendu jusqu'aux oreilles, impatients de me voir saoule d'ici une quinzaine de minutes. Je relevai mes manches, m'appuyai sur le bout de la table et fixa l'autre concurrent. L'un de mes sourcils s'éleva légèrement. Il jeta sa première balle, manquée. Je tenais la mienne entres mes doigts, prête à lancer. Je pris une grand bouffée d'air, ferma ma paupière droite, sortit à peine la langue et me donna un petit élan, suffisant pour qu'elle rebondisse en émettant un court fracas à sa chute. 
 
Tags : Zayn Malik, Camille Giard, mathieu, Ariane, Sophia, Anthony, One direction
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#Posté le lundi 27 février 2012 22:51

Modifié le dimanche 04 mars 2012 21:56

Chapitre 2: « Nos actes viennent tous avec des conséquences » .

 
Elle fit un bond, frôla le rebord du verre de plastique et tomba directement à l'intérieur. Les hommes, étonnés, avaient la mâchoire relâchée. Ils n'en revenaient pas. Mon adversaire prit quelques secondes pour se remettre de son humiliation. Il bu rapidement les cinq gorgées de bière qu'il y avait dans le verre et me jeta un regard perçant.
 
À ton tour. Fis-je, en le narguant.
 
Enragé, il s'essaya de nouveau. Sans succès. Un troisième, mais en vain. Pour moi, ça allait plutôt bien. Mes talents et ma chance étaient avec moi. Après moins de dix minutes, sa tête tournait. Il arrivait à peine à se tenir en équilibre. Les garçons me félicitèrent, malgré que j'aie rendu leur ami saoul. Tandis que je remontai à l'étage supérieur, Zayn y mettait de l'ambiance. Il s'était placé devant une table de DJ que Mathieu avait loué pour la soirée. Enfin, à l'heure qu'il était rendu, c'était plutôt la nuit. Tout le monde dansait, et j'avais un petit creux. Je décidai d'aller déguster une de ces petites bouchées sur le comptoir. Sur mon chemin, je croisai Ariane.
 
Oh, salut chérie! Je te cherchais justement! Que penses-tu de rester à coucher, cette nuit? À voir Zayn, ce ne sera pas si facile de le ramener à la maison. On a un lit pour toi en bas, ça te va?
 
C'est très gentil Ari! Merci de l'invitation. On ne restera pas trop longtemps demain, je le promets.
 
Tu peux rester toute la journée si tu veux! On pensera à une petite séance de magasinage entre filles pour demain! Et on te trouvera une robe pour X-Factor !
 
Ça a l'air bien! Je suis d'accord!
 
Bousculées par les invités, nous finîmes par se perdre de vue. Je continuai mon chemin vers la cuisine, atteignant le comptoir. Une femme aux cheveux noirs vomissait dans le lavabo. Une autre lui tenait ceux-ci, l'autre main occupée par un verre. La soirée avançait, et de plus en plus, je rencontrai de nouvelles personnes. Au nombre d'invités, même Mathieu ne les connaissait pas tous.
 
Vers six heures du matin, les quelques fêtards qui restaient fûrent mis à la porte.  Épuisés, Mathieu, Ariane moi et Zayn, qui était encore saoul, allèrent dormir. Ma nuit fût courte, mais très réparatrice. Vers dix heures, j'entendis des pas trainer dans la pièce où je dormais. J'ouvris les yeux et leva légèrement la tête.
 
Zayn? Ma voix matinale était si faible. Que fais-tu debout?
 
Il ne me répondit point. Seuls son corps était en action. Mais il n'était pas somnambule, je savais très bien qu'il m'entendait.
 
Zayn, est-ce que ça va?
 
Je me levai et il s'affaissa sur moi, fatigué. Je l'étendis sur le lit et remonta les couvertes jusqu'à son cou. Je vins pour me retourner mais;
 
Reste avec moi... Chuchota-t-il, grognon.
 
Je vais te laisser dormir, tu as la peau toute chaude. Je veux que tu te reposes.
 
Toujours la nuque écrasée dans l'oreiller et les yeux fermés, il me prit délicatement le bras et me répéta;
 
Reste avec moi...
 
Je soupirai et ne pus résister. Je pris la place qui était libre dans le lit Queen qu'Ariane m'avait assigné pour dormir. Me camouflant sous les couvertures, je sentis une main effleurer mes hanches. Zayn se tourna vers moi et se rapprocha.
 
Merci, Camille...
 
Son souffle chaud dans le creux de mon oreille me rendait folle. J'eus un minime frisson et le contempla.
 
Dors mon minou, tu es si fatigué...
 
Je lui caressai doucement la joue et nous nous endormirent dans cette position chaleureuse.
 
Après un peu moins de deux heures, ce fût Ariane qui vint nous réveiller.
 
Allez, les beaux, on se lève! Cam réveille-le, parce que je ne supporte pas son attitude quand il se lève...
 
Je décollai tranquillement les paupières, plissant les yeux sous les forts rayons du soleil traversant la fenêtre, qui venait d'être dégagée de ses rideaux par Mathieu. Il s'approcha doucement de ma figure, me fixant du regard. Ses yeux noisette me firent imaginer. Il me secoua délicatement.
 
Hey, ma jolie, je crois que ton Zayn ne tiendra pas toute la journée.
 
Je sursautai, inquiète. En regardant l'homme couché à mes côtés, j'aperçus son visage blanchâtre.
 
Je vais être ma-malade...
 
Je me dépêchai et le pris par le torse, et Ariane me donna un coup de main. Nous l'amenâmes à la salle de bain, tête dans la toilette. Je lui caressai le dos lentement.
 
Oh mon Dieu, pauvre Zayn...
 
Des frissons envahirent son corps tandis qu'il gémissait. Mathieu, planté derrière, osait rire.
 
Ce n'est pas drôle, Matt! Si t'avais été à sa place, tu l'aurais moins rit! Protesta Ariane.
 
Justement, je ris parce que je ne serai jamais à sa place, moi je ne bois pas jusqu'à me rendre malade afin d'oublier une femme!
 
Tu te la fermes. Grommela Zayn.
 
Il a raison, mon chou. Tu ne t'es pas contrôlé hier, je veux dire que tu n'as pas pris le temps de penser aux conséquences. Par contre, ce n'était pas nécessairement la bonne manière d'aborder ce sujet, pas vrai Mathieu? M'exprimai-je, lui jetant un regard, irritée de son commentaire.
 
Sa copine me fit un signe de tête, en accord. Il baissa la tête, désolé. Zayn vomissait toujours, je proposai alors au couple de disposer, le temps qu'il reprenne ses esprits. Ils allèrent donc prendre leur petit-déjeuner, devenu à cette heure, un diner.
 
Je suis désolé...
 
Ne t'inquiètes pas, je comprends.
 
Il me prit la main, me regarda et me sourit. Il eu peine à se relever, car il était déstabilisé. Je lui tendis un verre d'eau, qu'il termina sur le champ.
 
Va manger, ton ventre grogne. Affirma-t-il, pendant qu'il posa la main sur mon ventre.
 
Oh je n'ai pas très faim...
 
Ne commence pas à me mentir. Tu sais que je déteste les menteries. Allez montes, je prends des Tylenols et je te rejoins.
 
S'il y a quelque chose, ne te gène pas.
 
Il plongea son regard dans le mien. Cela voulait me démontrer que ce n'était pas lui, mais bien moi qui devait arrêter de s'inquiéter. Je l'avoue, je n'arrivais pas à le laisser seul dans des situations pareilles. C'était comme ça, je ne pouvais rien y faire.
 
Laisse ton instinct maternel de côté et fais ce que je te dis! Dit-il, en éclatant de rire.
 
Zayn me pourchassa donc jusqu'aux escaliers. Évidemment, il avait réussit à m'attraper, et c'était désormais inutile de faire toute tentative d'évasion. Il me chatouillait, et je n'en pouvais plus de rire. Les chatouilles étaient une torture pour moi, mais je ne disais pas non à ceux-ci.
 
Arrêtes, j'en ai mal au ventre! Ahaha! C'est bon, j'abandonne! Je t'attends en haut!
 
Le métissé me rendit ma liberté et fit comme si rien ne s'était passé. Il avait tout de même le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Ricanant, je me dépêchai à monter, de peur qu'il ne recommence à me chatouiller.
 
Je sentais les crêpes et le pain fraîchement chauffé. La table était déjà mise, Ariane et Mathieu avaient mangé. Il était midi, et je pris place sur l'une des chaises qui entouraient la table.
 
Qui a fait tout ce ménage?
 
Une femme de ménage est venue vers sept heures.
 
J'étais soulagée, car hier, c'était catastrophique. Zayn vint nous rejoindre, déjà habillé.
 
Ne regardez pas mes cheveux, c'est une horreur! Où est ton miroir en bas Ari?
 
Il n'y en a pas, va en haut, et n'y passe pas trente minutes!
 
Promis! 
 
Il nous quitta encore une fois. Je me servis et mangea. Par la suite, j'allai me préparer pour aller magasiner en compagnie d'Ariane et de Sophia. Elles m'avaient promis qu'une grande journée d'essayage m'attendait. En parcourant l'immense maison, je croisai Zayn deux ou trois fois. À chaque fois, il me faisait une tête de coupable. Ce n'était pas de sa faute, il ne savait tout simplement pas garder son calme.
 
Prêtes, nous partîmes pour le shopping. Les garçons ne nous avaient pas suivis, Mathieu allait lui trouver quelque chose à faire pour lui faire penser à autre chose. Les robes que nous trouvâmes étaient extraordinaires, et l'une d'entres elles me fit craquer. Je décidai que ce serai dans celle-là que j'acclamerai Zayn, au moment où il sera sur la scène.


|Deux semaines plus tard|
 
Il ne restait plus que deux jours avant X-Factor. Zayn et moi étaient de plus en plus excités de voir tant de gens assister à des prestations. On passait désormais tout notre temps ensemble, on avait même prévu de vivre notre vie de jeune adolescents dans le plus de partys possibles. Mon pakistanais n'avait pas revu Demmy depuis, car elle faisait tout pour nous éviter. Le point de vue de cette femme était assez étrange, elle pensait que Zayn sera devenu fou d'ici une semaine, car sans elle, il n'était plus lui-même. Malgré cela, j'avais pris soin de le surveiller, il n'avait droit à plus de trois cigarettes par jour. Ariane m'avait aidé pour ça, car il s'entêtait à se cacher pour en prendre une autre. Chaque jour était court, on voyait défiler le temps comme si X-Factor nous poursuivait. Aujourd'hui, nous partîmes vers la compétition, à Londres, en nous disant qu'un hôtel serait apprécié en chemin.
 
Arrivés à l'hôtel la plus près du camp d'entraînement de X-Factor, nous entrâmes dans le hall.
 
Bonjour madame, ce serait pour prendre une chambre.
 
Oui, bien sûr! La femme d'âge mûr nous analysa du regard, questionnée. Un lit ou deux?
 
Deux lits...
 
Un seul!
 
Après m'avoir coupé, il répéta à nouveau;
 
Un seul, madame.
 
Zayn...
 
Il me prit la main et me rassura. Je ne m'inquiétais pas d'avoir un seul lit, je m'inquiétais plutôt sur le stress que Zayn aura à dormir à mes côtés. Il l'était déjà suffisamment comme ça... Je soupirai et baissa les yeux, en acquiesçant. La femme prit notre réservation dans son ordinateur.
 
À la voiture, nous nous précipitâmes sur les bagages. En voulant lever ma valise, le grand brun m'arrêta. J'insistai, mais sans succès. J'ai donc dû lui laisser tout transporter, ce que je détestais royalement. Et il le savait très bien. Dès que les valises furent montées, nous allâmes prendre l'air au centre-ville. Nous visitâmes les artères principales de Londres, et nous passâmes devant X-Factor. Zayn frissonna. Je l'encourageai, je le persuadai que cette expérience allait être formidable. La seule réponse qu'il me trouvait était un vulgaire «Ouais...». Ses émotions changeaient constamment, ça nuisait même à sa santé. Il avait des maux de tête horribles et des hauts le c½ur choquants. Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour le calmer.
 
Avant le coucher, il appela sa mère. Cette femme était avant tout son héroïne, elle l'avait élevé comme elle le pouvait. Zayn se répétait qu'il lui devra toujours le respect. Son père, c'était autres chose. Il avait toujours le contrôle sur le jeune homme et celui-ci détestait sa manière d'agir. Zayn avait tout fait, durant son enfance, pour prendre sa place au sein de la famille dont son père «dirigeait», mais rien n'avait changé. Sa mère était en accord avec son fils, elle le soutenait émotionnellement. Mais c'est de la faute de son père su ses s½urs n'auront eu la chance de le voir auditionner à X-Factor. Elles le verront seulement qu'à la télévision. Avec sa voix calme, il parlait au téléphone :
 
Oui... Oui, je le sais... Tu me regarderas toi, heh? Oui, je penserai à vous... Prends soins des filles... Oui, je t'aime aussi maman... Au revoir...
 
Il raccrocha, frustré. Assise sur le grand lit King de la chambre, je lui demandai :
 
Tout va bien? Tu avais l'air si calme au début... Que s'est-il passé?
 
Cet homme à empêché mes s½urs de me regarder à la télé, supposément que sa raison est qu'il sera «trop tard»!
 
Ton père, ça?
 
Ce n'est certainement pas mon père, Camille! Il a gâché mon enfance, et j'espère qu'il ne gâchera pas mon avenir!
 
Ne pense pas ça de ton père, Zayn.
 
Je penserai de ce monstre ce que je voudrai.
 
Je m'agenouillai sur le lit et tendis le bras, lui présentant ma main. Il la prit et me joignit sur le lit.
 
Relaxe un peu, un jour il découvrira l'énorme talent que tu as.
 
Comment fais-tu pour voir tout aussi simple?
 
Je décrochai un sourire.
 
Je vais chercher de la glace, je reviens dans deux petites minutes! Il est tard et tu as une grosse journée demain, endors-toi.
 
Oui maman. 
 
Il riait. Je quittai la chambre en catimini, pot de glace à la main. J'utilisai l'ascenseur et descendis au septième étage, là où la machine était indiquée.
 
Face à la machine, j'avais beau appuyer sur le bouton, rien ne sortait. Troublée, j'eus l'intention de descendre dans le hall. Je tournai le coin et tombai face à face avec un homme à la carrure robuste et au visage finement dessiné. Ses yeux m'hypnotisèrent au point de me faire pousser un léger «wow».
 
Oh, je suis désolé, je ne t'avais pas vu. Vous êtes très silencieuse, jeune demoiselle!
 
Vous l'êtes tout autant que moi, jeune homme! Si c'est pour de la glace, il n'y en a plus!
 
Oh, c'est dommage, ma foi, je vais devoir me passer de mon petit drink anglais!
 
Mon petit rire étouffé fit apparaître l'écho du couloir. Il disait cela avec tant de sérieux, que j'avais des doutes sur la réalité de la chose.
 
Moi c'est Liam.
 
Il me tendit la main, gêné.
 
Camille, dis-je, lui prenant la main, enchantée, Liam!
 
Ces longs doigts fins glissèrent aux miens et s'entrecroisèrent. À la suite de cette rapide rencontre, nous prirent les escaliers. Nous aboutâmes dans le hall, où la seule possibilité d'obtenir de la glace était présente. Liam alla demander l'emplacement au garçon de chambre :
 
Pour de la glace, ce sera à l'aile Ouest, mais c'est très loin. Pour revenir, vous n'avez qu'à utiliser l'ascenseur et continuer tout droit dans le corridor de l'aile. Ensuite, vous tournerez à droite vers l'aile Sud et...
 
On va retrouver notre chemin. Merci, garçon.
 
Mes pommettes rougirent à ce moment. Il avait tant de logique. Peut-être avait-il la solution pour calmer Zayn. Nous nous engageâmes dans l'aile Ouest et, au fond, la fameuse machine se présentait. On en salivait presque. Je fus la première à remplir mon pichet d'eau. Liam suivit. En retournant sur nos pas, suivant les indications du garçon de chambre, je sentis un léger frisson dans mon dos. Mes yeux s'écarquillèrent et je réalisai que ce n'était pas seulement qu'un frisson. Un glaçon fondait tranquillement au contact de ma peau chaude. Je me retournai, et Liam avait le sourire aux lèvres. Je poussai un petit cri et me tortilla de tous les côtés pour pouvoir me débarrasser du cube de glace. Le beau châtain se tordait de rire. Dès que le glaçon glissa hors de mon chandail, je le regardai et lui dit :
 
Tu n'es pas drôle!
 
Quelques secondes après cette déclaration, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.
 
Tu l'auras voulu!
 
Il faut bien que je trouve une façon de décompresser car demain, tu me verras à la télé, ma chère! 
 
Comment ça?
 
Je chanterai devant tout le monde avec ma belle voix à x-Factor! Tu me regarderas?
 
Et bien, je n'aurai pas le choix, mon ami y participe aussi!
 
Mon Dieu, le monde est si petit! C'est une grosse coïncidence alors! Enchanté encore, je ne voudrai pas rivaliser avec ton copain!
 
Je voterai pour vous deux! Au fait, comment tu fais pour être aussi calme?
 
Quoi, ton ami est stressé? Et bien, le drink anglais de tantôt, c'est toujours une solution!
 
Son sourire me fit rester perplexe. On était maintenant de retour à l'étage de Liam, on se rendit à la porte de sa chambre. Il mit la main sur la poignée et déclara :
 
Mais je crois qu'une jolie fille comme toi à ses côtés lui fera du bien! J'espère que vous avez qu'un seul lit, parce que pour un gars, c'est toujours la solution!
 
Mais...
 
Il s'apprêtait à fermer la porte, mais au dernier moment, il me fit un clin d'½il et confirma :
 
Mais il ne se gênera pas, alors méfie-toi! Je te laisse beautée, j'en ai une qui m'attend!
 
Je restai bouche-bée devant la porte close. Mon intuition me disait de retourner à ma chambre, mais ça m'aura pris quelques secondes avant de l'écouter. Encore étourdie de sa rapidité, je tournai les talons en direction de ma chambre.
 
En entrant dans la suite, j'allai porter le pichet de glace sur la table juste à côté de la fenêtre. Zayn, assit dans le lit, me questionna;
 
C'était long ta balade!
 
Et toi, tu n'étais pas couché? Il ne restait plus de glace sur cet étage, j'ai dû descendre en bas pour en demander. Je vais prendre ma douche!
 
Je pris ma valise et fouilla à l'intérieur. J'en sortis une pile de linge plié. Je me dirigeai vers la salle de bain en prenant soin de regarder Zayn, qui faisait un signe de ma tête. Je fermai la porte et entra dans la douche.
En sortant, je commençai par mettre mon chandail. Ce n'était qu'un vulgaire t-shirt trop grand pour moi. Mais pour dormir, c'était exceptionnel. Dès que je vins pour mettre mes joggings, je réalisai que je les avais laissés dans mon sac. Je pris une petite voix douce et demanda alors à Zayn;
 
Tu pourrais m'apporter mes jogging gris s'il te plait Zaynou? Je les ai laissés dans ma valise...
 
Et bien, viens les chercher!
 
J'imaginais déjà, dans ma tête, le visage qu'il faisait; sourire taquin et yeux grands ouverts. Misère, il ne changera pas d'idée de sitôt. Je pris une grande respiration et sortit de la salle de bain, vêtue seulement que d'un grand chandail et d'une mince bobette. Du coin de l'½il, je pouvais apercevoir Zayn se redresser, sourire aux lèvres.
 
Mmmmhh, je ne pensais pas que t'allais vraiment le faire!
 
Je n'avais pas vraiment le choix! Continue donc à écouter la télé, dis-je, embarrassée.
 
Je ne crois pas, il y a un meilleur film à regarder ailleurs...!
 
Il leva son menton, relookant mes fesses. Je me dépêchai à revenir à la salle de bain jogging à la main, cette fois-ci. En refermant la porte, je fis un soupir de soulagement. Mais je repensai à ce que le garçon rencontré plus tôt m'avais dit «Je crois qu'une jolie fille comme toi à ses côtés lui fera du bien! ». Peut-être avait-il raison? Mon soupir se changea rapidement en découragement. Finalement, je sortis de la salle de bain, toujours avec mes joggings dans les bras.
 
Tu ne les à pas mis? S'exclama-t-il, étonné.
 
Ça servait à quoi? Tu m'as déjà vue, maintenant.
 
Il fit un grand sourire et ferma la télévision. J'allai me coucher dans le lit, à ses côtés. Il n'osa pas me toucher, de peur que je ne veule pas. Il déposa sa tête face à la mienne. Mes yeux se fermèrent, car il était assez tard, je ne pouvais plus tenir éveillée.
 
Vers trois heures du matin, j'ouvris les yeux. L'homme me faisait toujours face, sommeil léger. Je me tournai sur moi-même, car ma position était devenue inconfortable. Il faisait légèrement froid. Je regardai les chiffres lumineux du cadran, espérant que le temps passe plus vite. Après deux minutes, une grande main chaude me prit par le bassin. Je sentis Zayn se rapprocher. Sa main glissa un peu plus loin dans mon chandail, vers ma poitrine. Celle-ci s'arrêta tout de même suffisamment pour ne pas se rendre à mes seins. Le corps nu du pakistanais me réchauffa rapidement. Grâce à cela, je réussis à fermer les yeux.
 
De nouveau, je me réveillai. Il était maintenant rendu cinq heures. Je levai la tête, voulant regarder si Zayn était toujours là. Bien sûr qu'il y était. Mais mes mouvements devaient l'avoir réveillé. Il se frotta les yeux et me regarda.
 
Que fais-tu réveillé à cette heure?
 
C'est à moi que tu dis ça?
 
Je...
 
C'est bon, je m'en vais.
 
Il s'éloigna tranquillement de moi. Il pensait que je ne pouvais plus dormir à cause de lui. Ce n'était pas pour cette raison, c'était parce que je stressais beaucoup pour lui. Il soupira et étampa son visage dans l'oreiller, désespéré. Je me tournai et glissa ma main sous l'oreiller, afin d'atteindre la sienne. Je la pris et la posa sur mes hanches, à nouveau. Il comprit immédiatement. Ses petits yeux plissés de fatigue me regardèrent et je souris doucement. Je me retournai sur le ventre, exposant mon dos à toute expérience. Il s'en approcha, leva mon chandail jusqu'à mon cou et effleura délicatement ses lèvres sur ma fine peau. Il embrassa un peu partout toutes les parcelles de mon dos. De plus en plus, il montait vers ma nuque avec, à chaque fois, plus de rigueur. Les yeux clos, je me laissai bercer dans la douceur que Zayn me procurait. À ce moment, la bouche du métissé atteignit mon oreille droite. Il mordilla tranquillement le lobe de celle-ci. Je laissai échapper un fragile gémissement, ce qui fit frissonner mon ami. Il leva son corps et passa une jambe par-dessus les miennes. Son souffle chaud était profond. Je souris, car cette chaleur me fit gémir une autre fois. Zayn se leva la tête brusquement.
 
Arrête ça!
 
Quoi?
 
Ça!
 
Je n'y comprends rien!
 
Il se remit à mordiller mon oreille et ses mains suivirent le rythme. Malgré moi, je ne pus m'empêcher entrouvrir la bouche.
 
Tu as entendu? C'est de ça dont je parle!
 
Et bien lâche moi si tu veux que j'arrête.
 
Quoi? C'est injuste.
 
Bien sûr que c'est juste. Si je n'ai pas le droit de faire ce que je veux, alors toi non plus minou.
 
Alors je ne joue plus chérie.
 
Il retourna à sa place initiale, couché sur le dos. Je m'accrochai à lui et lui chuchota :
 
Qui t'as dit que je jouais?
 
Zayn se mordit la lèvre inférieure, habitude qu'il avait quand il n'avait plus rien à dire. J'avais enfin le dernier mot sur lui. J'appuyai ma tête sur son buste et dit :
 
Demain sera une journée géniale.
 
Il riait. Le jeune homme déposa un baiser sur mon front, et ferma les yeux.


|Au petit matin, toujours dans l'hôtel|
 
J'étais debout depuis plus d'une heure. Zayn dormait toujours comme un bébé. Il était si beau quand il dormait, il avait l'air d'un ange. Je m'apprêtais à le réveiller.
 
Zayn, mon loup, réveille-toi. Chuchotai-je, en me penchant vers lui.
 
Il grogna, comme il faisait à tous les matins.
 
Allez, si tu veux être tout beau pour X-Factor!
 
Tu te fous de moi, je ne vais pas là-bas à cette heure! Je dois rêver... Il faut que je rêve...!
 
Non tu ne rêves pas! Allez, debout!
 
Après plusieurs minutes, il finit enfin par se lever. L'heure suivante, on était prêts pour X-Factor. Une fois les bagages mis dans la voiture, nous nous dirigeâmes vers le bootcamp. Il était nerveux, je le sentais. En conduisant, plusieurs de mes regards étaient redirigés vers lui pour m'assurer que tout allait bien.
 
À notre arrivée, plusieurs personnes y étaient déjà. On allait vers l'arrière-scène. Plusieurs gardes nous demandaient des pièces d'identité, au moins un à chaque porte. Ainsi, en accédant à la fin de ce labyrinthe, un groupe d'environ 150 personnes y était. Un homme était au centre. Nous rejoignîmes le troupeau.
 
Bonjour chers participants! Bienvenue au bootcamp. Ici, plusieurs gens s'y verront éliminés. D'autres feront partis de l'élite. Ceux qui feront face à l'élimination seront, selon leurs talents, redirigés en groupe qui pourront évoluer indépendamment. En revanche, les gagnants auront l'opportunité de passer à la troisième étape de X-Factor. Les membres de la famille, amis, et proches présents ici, vous aurez l'occasion de suivre vos stars ici, au bootcamp. Sur ce, je vous souhaite bonne chance!
 
Tout le monde était heureux. On pouvait rester avec eux. C'était génial. Je pris Zayn dans mes bras et le serra le plus que je le pouvais. Il était si content qu'il respirait à peine. Quelqu'un me tapota l'épaule. Je me retournai et vit l'homme de l'hôtel, Liam.
 
Comme on se retrouve! Et bien, tu es joyeuse!
 
Son accent prononcé me rappela la fois avec le glaçon.
 
Un peu trop! Ce sera génial les garçons! En m'adressant aux deux.
 
C'est qui lui? Me chuchota Zayn.
 
J'éclatai de rire.
 
Fais-pas ton jaloux, je l'ai rencontré hier à l'hôtel. Liam, Zayn, et Zayn, Liam.
 
Enchanté mec, dit fermement Zayn.
 
Enchanté, dit Liam, avec un ton sûr de lui.
 
À regarder la tête du pakistanais, je sentais que le séjour allait être dur. Il allait prendre beaucoup de temps avant de s'habituer à l'ambiance.
 
Heh, tu devrais aller prendre l'air, tu as le visage blanc!
 
Je suis d'accord avec lui, Zayn. Allons faire un tour à l'extérieur. Il y a beaucoup trop de monde ici.
 
Machinalement, il me jeta un regard inquiet et me suivit. J'avais apperçu, plus tôt, une affiche indiquant la direction d'un balcon. On monta à l'étage, suivant les affiches. Arrivés sur la terrasse, quelques personnes y étaient. L'un d'entre eux m'intrigua d'avantage. Je m'avançai plus près, jusqu'à ce que le blondinet se retourne. Un vague de sentiments me disaient que j'avais déjà vu ces yeux, d'un bleu perçant, presque angoissant. La scène du balcon mettait aussi mes pensées en questions.
 
N'était-ce pas toi, l'homme au jus de baies rouges? 
 
 
Tags : Zayn Malik, Camille Giard, Ariane, mathieu, Sophia, Niall Horan, Liam Payne, Simon Cowell, One direction
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